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Chalon-sur-Saône

Prochaine parution à l'UTB d'un ouvrage sur Abel Nièpce

Publié le 26-07-2023

Abel Niepce

Nous ouvrons à la souscription la publication d'un nouvel ouvrage que nous éditons. Cet ouvrage peut être obtenu au tarif de 30 € seulement au lieu de 40 € (prix public indiqué sur la couverture). Pour cela vous téléchargez le bon de commande sur le lien suivant, le remplissez et le renvoyez avec votre chèque de 30 € à l'ordre de UTB Chalon, au 30 rue St Georges 71100 CHALON SUR SAONE.

Abel NIÈPCE porte un nom déjà rendu célèbre par Nicéphore NIÉPCE qu’Abel considérait comme son oncle. Officier de cavalerie, il connait une carrière très honorable qui le conduit à terminer celle-ci comme commandant militaire du Palais du Louvre alors que Napoléon III règne sur la France. Toutefois, c’est à la science qu’il se consacre.

Autodidacte, il suit les traces de Nicéphore NIÉPCE mais aussi l’engouement pour la photographie qu’ont suscité les travaux de celui-ci. Tout d’abord, il améliore considérablement la qualité de l’image en inventant les négatifs sur plaque de verre. Puis c’est à l’enregistrement des couleurs qu’il se consacre, encouragé en-cela par Eugène CHEVREUL, le grand chimiste des couleurs. Il réussi à obtenir des héliochromes dont certains sont conservés au musée des Arts et Métiers à Paris. Toutefois, l’héliochromie, aussi séduisante qu’elle apparaisse de prime abord, était condamnée dès sa conception. En effet, les images héliochromiques disparaissent progressivement lorsque l’image est observée à la lumière du jour ; elles ne sont pas fixées. L’héliochromie n’a donc pas eu l’avenir dont a dû rêver Abel NIÈPCE. Enfin, Abel NIÈPCE a appliqué la photographie à la gravure sur acier et a ainsi obtenu des clichés d’une excellente qualité dont ceux de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.

Toutefois, dans le cadre de ses travaux, au milieu du 19ème siècle, ce militaire-scientifique remarqua des phénomènes qui se sont avérés dus à la radioactivité naturelle de quelques éléments dont l’uranium mais qui, dans le contexte scientifique de l’époque, demeurèrent totalement incompris de leur découvreur.

Cette antériorité, pour une découverte si importante, ne lui a pas été reconnue par Henri BECQUEREL environ 40 ans plus tard.

Après le décès prématuré d’Abel NIÈPCE, sa veuve se trouve dans le besoin. En effet, celui-ci, à force d’abnégation et à l’instar de Nicéphore NIÉPCE, a dépensé sans compter pour financer ses travaux de recherche.

L’ouvrage, dans sa première moitié, retrace la vie exceptionnelle de ce personnage attachant mais si peu connu. Sa seconde partie offre une reproduction des principales publications d’Abel NIÈPCE. Il est préfacé par Jacques FOOS Professeur Honoraire du Conservatoire National des Arts et Métiers et Ancien Directeur du Laboratoire des Sciences Nucléaires du CNAM.

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