Université pour tous de Bourgogne

Chalon-sur-Saône

Des grandes figures du XXème siècle - De Gaulle de 1890 à 1945 - La deuxième guerre mondiale

Histoire Contemporaine

  • Jeudi 07 Décembre 2017
    14h30 16h00
  • Maison des syndicats
de gaulle

« A 49 ans, j’entrais dans l’aventure comme un homme que le destin jetait hors de toutes les séries. » Cette phrase issue des Mémoires de guerre du général de Gaulle, par sa concision même, illustre sa rencontre avec l’Histoire dans les pires moments, après des années grises où sa lucidité est restée incomprise.

Le mythe gaullien a fossilisé l’éclair politique et radiophonique du 18 juin 1940 « Moi, général de Gaulle… »refusant l’armistice, dans une sorte d’évidence d’être au côté des vainqueurs en 1945.

Et cependant, qui pouvait dire que ce général qui prétendra très vite « être la France » alors qu’il se trouvait hors du pays et sans les Français, avait vu juste : la guerre sera mondiale et elle ne fait que commencer. 

Dès lors, si la vision planétaire était juste, le défi était immense, et les circonstances imposaient leurs choix et leurs contraintes : il fallait avec la France libre, rallier les Français de l ‘Empire colonial contre Vichy ; prévoir par étapes la continuité républicaine avec la Résistance intérieure ; être inflexible dans les relations avec des alliés souvent incommodes.

« Je suis trop pauvre pour me courber » dira de Gaulle, cette phrase incarne un cheminement obstiné vers ce qu’il considérait comme une mission supérieure au service de la France.

Roosevelt, démocrate, 4 mandats, du jamais vu dans une histoire américaine, fertile en disparités au niveau des figures présidentielles.

Son élection le met aux commandes d’une Amérique en crise profonde. Il lui déclare,  le 4 mars 1933, lors de son serment à la Constitution: « Il n’y a rien qu’il faille craindre autant que la crainte. » 

Ce patricien, dynamique charmeur, courageux, ayant surmonté la terrible infirmité qui l’a frappé dans les années vingt, saura communiquer à son pays une confiance dans l’avenir. Avec des demi- réussites, il prend des mesures d’urgence pour sauver ses compatriotes du désespoir, fédère autour de lui des équipes remarquables d’hommes talentueux, met en place l’Etat providence. Il ose contourner s’il le faut, le libéralisme économique et s’attirer bien des oppositions.

Il lui revient d’avoir su conduire son pays dans la guerre contre le Japon et l’Allemagne nazie.

Son épouse, Eléanor, première « first lady » a été une féministe active, gardienne des valeurs démocrates et protectrice des minorités.

A sa mort, il laisse une Amérique devenue une superpuissance économique et financière, dotée d’un organisme censé assurer la paix au monde, l’ONU.