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Lettres d'amour et de guerre du roi Henri IV

Lettres d'amour et de guerre du roi Henri IV

Aussi ardent batailleur qu'ardent amoureux, Henri IV eût le don de "secouer l'apathie, réchauffer l'affection, déchaîner l'enthousiasme, exalter l'amour par ses lettres qu'il écrivait lui-même, ou dictait, et dont la lecture est un des plaisirs les plus savoureux qui soient." Dans sa préface, fine, cultivée et pleine d'humour, André Lamandé situe ces écrits dans leur temps, ayant adopté la chronologie "amoureuse" du Vert Galant, et les ayant regroupés par grandes périodes, de Janvier 1576 à Mai 1610, des premières batailles au dernier amour.

Loki

Loki

L'oeuvre de Georges Dumézil, immense spécialiste des langues et des religions indoeuropéennes, traduit dans le monde entier, demeure une référence majeure pour les ethnologues, les historiens, et quiconque s'intéresse aux sciences humaines. Qui sont les Indo-Européens ? Comment Dumézil a-t-il découvert et approfondi la notion de « tripartition fonctionnelle » ? Quel a été l'apport du structuralisme dans sa méthode ? Comment a-t-il peu à peu émancipé la mythologie comparée de la linguistique ? 

Louis XIII le juste

Louis XIII le juste

 Roi méconnu, âme sensible et caractère énigmatique, Louis XIII est l'inflexible serviteur du devoir politique, sacrifiant avec abnégation ce qu'il a de plus cher au bien de l'Etat et à la gloire de la France. Opprimé dans sa jeunesse par sa mère et tourné en dérision par Concini, trahi par sa propre femme Anne d'Autriche, par Monsieur, son frère, par ses amis les plus proches, jamais il ne dévie de la route qu'il s'est tracée, en dépit des obstacles et des complots, malgré de cruelles déceptions et les tourments infligés par une santé de plus en plus défaillante. Ses amitiés et ses amours sont cornéliennes, son entente avec Richelieu, un chef-d'oeuvre d'intelligence et de perspicacité. L'éclatante réussite de leur alliance permet l'éblouissante ascension du Roi-Soleil.

Louis XIV

Louis XIV

 Méfiant envers toute grandeur excessive et surtout imprégné des préjugés d'une légende noire, le public demeure trop souvent réticent à l'égard du plus étonnant de nos rois. De Louis XIV, qui a parrainé les écrivains, les savants et les artistes, créé de grandes institutions culturelles, orienté un siècle entier, réuni à la France un empire colonial et une dizaine de provinces nouvelles, qui a créé l'Etat moderne en évitant soigneusement l'étatisme, qui a remodelé la société en assurant la promotion de nouvelles élites; de Louis XIV, qui a dominé de sa personnalité et de son rayonnement le siècle le plus brillant de notre histoire, les Français ne gardent parfois qu'une image étroite et déformante: comme si l'adultère, un zèle religieux poussé jusqu'à l'intransigeance, la condamnation de Fouquet et la fâcheuse dévastation du Palatinat avaient constitué l'essentiel d'une vie de 77 ans et d'un règne personnel de 54 ans. Le présent livre, qui représente quarante ans de fréquentation du Grand Siècle, débarrasse l'historiographie des poncifs et des clichés. L'érudition, toujours présente, jamais n'alourdit un texte nuancé. Dans ce gros ouvrage (traduit de New York à Moscou), qui se lit comme un roman, on retrouve ou l'on découvre un roi, un règne et un royaume marquant l'apogée de la France. 

Louis XIV et le Siam

Louis XIV et le Siam

Des ambassadeurs en perruque à dos d'éléphant, des mandarins siamois se prosternant devant Louis XIV dans la Galerie des glaces, un aventurier grec ministre tout-puissant du roi de Siam, un jésuite intrigant en diable: ces personnages hauts en couleurs sont quelques-uns des acteurs d'une page d'histoire jusqu'à présent ignorée, celle des rapports entre la France du Grand Roi et le Siam (Thaïlande) du roi Phra Naraï. Ce récit mouvementé, tour à tour drôle, pittoresque et dramatique, nous présente la culture d'un royaume bouddhique qui fascina littéralement les contemporains. Mais l'heure était à la curiosité et non à la compréhension.

Louis XIV et sa cour

Louis XIV et sa cour

 Il faut encore le dire. L'esprit du roi était au-dessous du médiocre, mais très capable de se former. Il aima la gloire, il voulut l'ordre et la règle. Il était né sage, modéré, secret, maître de ses mouvements et de sa langue ; le croira-t-on ? Il était né bon et juste, et Dieu lui en avait donné assez pour être un bon roi, et peut-être même un assez grand roi. [...] Les louanges, disons mieux, la flatterie lui plaisait à tel point, que les plus grossières étaient bien reçues, les plus basses encore mieux savourées. [...] 

Louis XIV Roi Soleil

Louis XIV Roi Soleil

Il est l'incarnation du Grand Siècle et de l'apogée de la France. Jamais monarque ne fut, plus que lui, Roi à chaque instant de sa vie. A l'éclat et à la splendeur de son règne répondent un écrasant labeurpersonnel, une lutte continuelle pour paraître égal à lui-même et d'abord en bonne santé. Ses conquêtes, ses revers, sa grandeur devant l'adversité, ses maîtresses, ses deuils, la sérénité de ses derniers jours, composent une passionnante aventure humaine. Il n'est pas un coeur français que la personne du Roi-Soleil puisse laisser indifférent, malgré ses fautes. Mais selon le mot de Napoléon, le soleil n'a-t-il pas lui-même ses taches ?

Lully ou le musicien du Soleil.

Lully ou le musicien du Soleil.

On pourrait croire que dans une période aussi troublée que la Fronde, on était occupé à faire la révolution, ou à l'empêcher. Pas du tout. On dansait. Tout le monde dansait, à commencer par le roi, qui avait quinze ans. La chance de Lully fut d'arriver à temps pour le bal. Il est vrai que ce qui caractérise le personnage, c'est de toujours tout faire exactement à temps et à propos. Danseur, chorégraphe, mime, violoniste, compositeur, metteur en scène, administrateur, spéculateur : il fut tout cela, et aussi un mythe, c'est-à-dire un révélateur. Italien, doué d'un pouvoir prodigieux d'assimilation, Lully a traversé le règne de Mazarin et celui de Louis XIV en se modelant aux sinuosités de leur histoire. À travers lui, on découvre tout le XVIIème siècle.

Lyon, la Révolution, le Consulat et l'Empire

Lyon, la Révolution, le Consulat et l'Empire

La Révolution est pour Lyon un moment fondateur.  Bruno Benoit et Roland Saussac y associent le Consulat et l'Empire, parce que Napoléon Bonaparte est fils de la révolution. L'ouvrage est original lorsqu'il porte l'attention sur les événements qui marquent de leur empreinte ces 27 ans d'histoire lyonnaise, mais aussi lorsqu'il éclaire les grandes personnalités en les associant à un mot qui illustre leur rôle durant cette période charnière pour Lyon, et enfin quand il pose une série de questions qui méritent débat et mise au point. Le but était d'éclairer la trame de l'Histoire, permettant au lecteur de comprendre l'unité et la diversité de ce moment exceptionnel pour Lyon dans la construction de son identité politique mais aussi dans la mise en place d'une mémoire collective qui ne va cesser de hanter les XIXe et XXe, voire le XXIe siècle lyonnais. 

Madame de La Fayette.

Madame de La Fayette.

Rien de plus romanesque que la vie de Mme de La Fayette, la dame de la rue de Vaugirard, où elle grandit, vécut et mourut dans des maisons construites par son père, dont elle hérita le sens des affaires. Promise à un brillant destin dans un Paris où les poètes la disent " incomparable " à dix-sept ans, elle doit bientôt s'exiler en province, en Anjou, puis en Auvergne, le pays de celui auquel on la marie précipitamment. On lui a volé sa jeunesse. Avant vingt ans, elle se défie de l'amour, " sentiment incommode ". Mais elle croit à l'amour tendre des romans de Mlle de Scudéry. Elle le file avec Ménage, un érudit qui se métamorphose, pour Mme de Sévigné, puis pour elle, en poète galant. Il en fait la " Madame Laure " de ses poèmes. Quand elle retrouve la capitale, à vingt-cinq ans, elle lui doit de n'avoir pas été oubliée. Elle lui doit aussi d'avoir pu écrire et publier, anonymement, un premier roman, La Princesse de Montpensier.  Après douze années d'amour tendre, ce seront dix-sept ans d'une " liaison " intime avec La Rochefoucauld, fondée sur la " sympathie ", qui n'est pas moins singulière que l'aventure sentimentale vécue avec Ménage. C'est dans ce climat qu'est née La Princesse de Clèves, lancée par une campagne de presse exemplaire, la première qui ait entouré un roman, dont la comtesse refusera pourtant de se reconnaître l'auteur.

Madame de Sévigné ou la chance d'être une femme

Madame de Sévigné ou la chance d'être une femme

Rien de moins monotone que l'existence de la célèbre marquise, toute en contrastes. Orpheline et enfant gâtée, jeune femme trompée et pourtant guillerette, veuve courtisée à la réputation parfois chancelante, frondeuse et proche du pouvoir, parisienne et provinciale, elle a été tout cela avant de devenir une mondaine brillante et le "supporter" de la plus jolie fille de France.

Madame la cour la mort .

Madame la cour la mort .

«L'histoire de Madame c'est d'abord cela : un souvenir ordonné autour de sa mort. Cependant, comment rendre compte d'une émotion par définition passagère, d'une destinée sans consistance ? Problème des témoignages aussi divers que brefs, où l'hagiographie le dispute à la discrétion. Regardez la Vie de la princesse d'Angleterre par Mme de Lafayette, mausolée de feuilles et d'encre consacré par l'amie à l'amie princière, il ne s'agit que de minces intrigues, scènes remémorées, léger dépôt d'heures éblouies, fragments. Quelques portraits exceptés, mentions dans les Mémoires du temps (dans la plupart, mais en peu de pages), notices de la Gazette, obsèques, biographies anciennes, tout bien pesé c'est peut-être une visite au musée Grévin qui nous donnerait de Madame l'image la plus vraie : toute la famille en figures de cire.»

Mademoiselle de Scudéry : ou le Voyage au pays du Tendre

Mademoiselle de Scudéry : ou le Voyage au pays du Tendre

 Née à la fin du règne d'Henri IV, morte à l'orée du siècle des Lumières, Mlle de Scudéry est contemporaine de Corneille; pourtant, à la fin de sa vie, elle a fréquenté le parrain de Voltaire, sans cesser d'être l'amie et la protégée de Mme de Maintenon. Ces contrastes sont caractéristiques de son existence, qui tente de concilier l'inconciliable: être cultivée à une époque où cela n'était pas une qualité pour les femmes, écrire toute une oeuvre littéraire mais sans la reconnaître officiellement pour sienne, ou avoir un salon sans être traitée de femme savante. Elle voyait l'amour platonique tel qu'il existe au Pays de Tendre et tel qu'elle l'a vécu avec Pellisson, non comme une mutilation mais comme une voie libératrice, à une époque où mariage signifiait contrainte pour la femme, éternelle mineure soumise à son mari et condamnée par l'Eglise, par la société et la pauvreté des moyens contraceptifs à des grossesses répétées. Auteur de grands succès de librairie traduits dans les principales langues européennes, en relations épistolaires avec la princesse de Brunswick ou Christine de Suède, lue par Mme de La Fayette et Bossuet, La Fontaine et Mme de Sévigné,  Mlle de Scudéry fait éclater le cadre précieux auquel on l'associe souvent, mais dans lequel il n'est pas possible d'enfermer sa célébrité internationale.