La peinture étasunienne au XIXe siècle : 2/ Vers la modernité

La peinture étasunienne ne s’émancipe jamais des modèles européens, mais si le réalisme, le naturalisme, l’impressionnisme, le symbolisme fraient leur chemin, ils s’enrichissent peu à peu de tournures nouvelles qui créent le terreau dans lequel émergeront bientôt les avant-gardes. Avec Cassatt, Sargent, Whistler, puis O’Keeffe, Hopper et Wood ce sont les bases de ce que l’on appelle improprement « la peinture américaine moderne » - alors qu’elle n’est qu’étasunienne - qui se construisent progressivement.