L'Afrique noire face au défi alimentaire des premières décennies du 21ème siècle

Il faudra commencer par le débat sur les orientations de la recherche agricole en ASS, la demande des paysans africains étant très forte en faveur de semences fermières améliorées ((voir les problèmes posés par les OGM, et le poids du lobby agro- industriel). Avec des exemples concrets, nous ferons le point des recherches actuelles en agroforesterie et en agroécologie. Avec le rôle primordial du Centre mondial de l'agroforesterie de Nairobi ( 1977/Kenya). Il faudra présenter la technologie du "push- pull" (répulsion/attraction), inventée au Kenya par le docteur Khan (ex au Kenya, au Malawi, au Mali). Si le modèle d'une agriculture écologiquement intensive est souhaitable en ASS, on doit se poser la question concernant l'urgence de soutenir LA PETITE AGRICULTURE FAMILIALE (donc d'assurer la sécurité du foncier). Il faut aussi soutenir la recherche agricole, l'innovation et développer fortement l'irrigation, pour anticiper les effets du réchauffement climatique. 

Il faut développer la vulgarisation, surmonter toute une série de difficultés concernant la commercialisation des denrées alimentaires en ASS (surtout le problème des transports, mais aussi des prix, des coopératives, de l'accès au crédit pour les petits paysans...). Sans oublier de protéger les producteurs africains d'une concurrence déloyale, quand on mesure les écarts de productivité actuels (de l'ordre de 1 à 200 ou plus!!). Dans cette situation, on peut affirmer que le libre-échange est une "farce", voire une imposture (cf J-Y CARFANTAN dans la "Mondialisation déloyale", ou Bruno PARMENTIER dans "nourrir l'humanité").