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Amphitryon

Amphitryon

Amphitryon est une comédie de Molière en trois actes et en vers, représentée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal le 13 janvier 1668. Le 16 janvier, elle est jouée aux Tuileries devant Louis XIV. Le succès est immédiat ; la pièce sera jouée vingt-neuf fois jusqu'à Pâques 1668. Molière, qui a alors 46 ans, tient le rôle de Sosie. Un parfum de scandale entoure la pièce, certains prétendant que, sous les traits de Jupiter, se cache Louis XIV, et qu’ainsi Molière critiquait les amours du roi Soleil. Qualifiée de classique et adaptée de l’Amphitryon de Plaute, elle met en scène un Jupiter qui se déguise pour séduire Alcmène, tandis que Mercure se déguise en Sosie pour protéger les amours de son père, cette pièce explore le thème de l'illusion. Par le traitement burlesque d'un problème philosophique, elle se moque légèrement d'une autre « conception philosophique de l'évidence, la philosophie cartésienne. [...] Molière a fait coïncider le lexique de Sosie avec celui employé par Descartes dans son Discours de la méthode et dans celle de ses Méditations métaphysiques qui fonde son célèbre cogito[1]. » La popularité de l'œuvre est telle que deux de ses personnages sont entrés dans le langage courant : Sosie, serviteur d'Amphitryon, a donné le mot français sosie, pour désigner une personne ressemblant à une autre, comme pour Mercure et Sosie ; de même, dans un langage soutenu, un amphitryon désigne un hôte qui offre un dîner, suivant le vers célèbre de la pièce : « le véritable Amphitryon est l'Amphitryon où l'on dîne ».

CORNEILLE Œuvres complètes Tome 2

CORNEILLE Œuvres complètes Tome 2

 Ce volume contient : Le Menteur - La Suite du Menteur - Avertissements des éditions collectives de 1644 et de 1648 - Rodogune - Théodore vierge et martyre - Lettre à René II de Voyer d'Argenson - À Monsieur de Boisrobert, abbé de Châtillon - Héraclius empereur d'Orient - Discours de réception à l'Académie française (1647) - Les Triomphes de Louis le Juste XIIIe du nom, roi de France et de Navarre - Andromède - Dessein de la tragédie d'Andromède - Don Sanche d'Aragon - À Saint Bernard - Correspondance de Pierre Corneille et de Constantin Huygens, seigneur de Zuylichem - À Mademoiselle de Cosnard de Sées - Nicomède - Pertharite roi des Lombards - L'Imitation de Jésus-Christ - À Monsieur d'Assoucy - À Monsieur de Loy - Poésies choisies (recueil Sercy) - Épitaphe sur la mort de Damoiselle Ranquet - Lettres au R.P. Boulart - À Monsieur de Campion - Lettres de Gilles Boileau.

Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac

Cyrano de Bergerac est une pièce en 5 actes écrite presque entièrement en alexandrins21. Edmond ROSTAND la qualifie de comédie héroïque mais les analystes y reconnaissent de nombreuses influences22 dont la principale est le théâtre romantique ou néo-romantique. Wikipédia

Dom Juan ou le Festin de Pierre

Dom Juan ou le Festin de Pierre

Le Festin de Pierre est une comédie de Molière en cinq actes et en prose dont la « Troupe de Monsieur frère unique du roi » donna quinze représentations triomphales en février et mars 1665 sur le théâtre de la grande salle du Palais-Royal à Paris. Les premiers éditeurs parisiens de la pièce lui ont donné en 1682 le titre Dom Juan ou le Festin de Pierre, sous lequel elle est connue depuis lors. Elle est également connue sous le titre abrégé Dom Juan (parfois orthographié Don Juan)[1]. Annoncée et donnée avec pour sous-titre L'Athée foudroyé, elle était, après les tragicomédies en vers de Dorimond (1658) et de Villiers (1659), toutes deux intitulées Le Festin de Pierre ou le Fils criminel, la troisième adaptation française de la légende de Don Juan Tenorio, débauché et impie châtié par le Ciel, à laquelle le moine espagnol Tirso de Molina avait donné, trente-cinq ans plus tôt, une première forme dramatique dans El Burlador de Sevilla y convidado de piedra (L’Abuseur de Séville et l’Invité de pierre). Elle donne à suivre les trente-six dernières heures de la vie du jeune Dom Juan Tenorio, « esprit fort » et grand amateur de femmes, flanqué tout au long des cinq actes de Sganarelle, valet couard, glouton et friand de disputes intellectuelles. Provocateur impénitent, Dom Juan n'échappera pas à la vengeance du Ciel, qui le châtiera par le bras d'une statue de pierre. Le spectacle, où se mêlent tous les registres, du comique farcesque au sérieux, voire au tragique, est accueilli avec enthousiasme par le public parisien, mais fait l'objet d’une violente attaque au lendemain de sa création. La pièce ne sera jamais reprise ni imprimée du vivant de son auteur. Délaissée jusqu’au milieu du XIXe siècle au profit de la version en vers que la veuve et les compagnons de Molière avaient commandée à Thomas Corneille en 1676, elle fut peu représentée jusqu’à ce qu’en 1947 et 1953, Louis Jouvet puis Jean Vilar la fassent redécouvrir au grand public. Elle est aujourd’hui considérée, à l’égal du Tartuffe et du Misanthrope, comme l’un des chefs-d’œuvre de Molière et de la dramaturgie classique française. La place unique qu’elle occupe, par sa singularité formelle, dans la production de son auteur, le caractère tumultueux de son histoire, la réputation de « modernité » et de « complexité » qui lui est faite par ses exégètes et commentateurs depuis une soixantaine d’années (et dont témoigne une très abondante bibliographie critique), l’importance sans cesse croissante que lui accordent les programmes et les manuels scolaires, enfin la multiplication et la grande diversité des mises en scène auxquelles elle a donné lieu depuis sa redécouverte, font de cette comédie de l’incrédulité châtiée un des avatars les plus fascinants du mythe de Don Juan.

Le Misanthrope

Le Misanthrope

Le Misanthrope est une comédie de Molière en cinq actes et en vers représentée pour la première fois le 4 juin 1666 sur la scène du Palais-Royal. Le sous-titre « ou l'Atrabilaire amoureux » ne figure pas dans les éditions publiées de cette pièce mais seulement dans la mention manuscrite du privilège accordé le 21 décembre à Molière pour l'impression de sa pièce Alceste hait l'humanité tout entière, en dénonce l'hypocrisie, la couardise et la compromission. Mais il aime Célimène, coquette et médisante, jusqu'à ce qu'il se rende compte de ce qu'elle est réellement. Acte I Alceste et Philinte se querellent sur leur amitié; selon Alceste, Philinte aurait promulgué des marques d'amitié trop fortes à un inconnu. Alceste finit par s'emporter sur l'humanité. Oronte présente ses vers, Philinte adore mais Alceste n'apprécie pas et lui dit clairement, Oronte est vexé et une dispute éclate. Acte II Alceste dit à Celimène que sa complaisance pour d'autres hommes ne lui plaît pas. Les marquis arrivent, Celimène parle de plusieurs hommes, ce qui rend Alceste jaloux et furieux. Celimène s'énerve mais elle est interrompue par l'arrivée d'un garde : il annonce que Alceste est convoqué au tribunal pour l'affaire du sonnet avec Oronte. Acte III Arsinoé, une prude, arrive et raconte à Celimène que des rumeurs ont été dites sur elle et affirme l'avoir défendue, Celimène se rendant compte de son hypocrisie, elle répond sur un même ton de politesse hypocrite. Arsinoé est furieuse, elle tente donc mais en vain de séduire Alceste, le prétendant de Celimène. Acte IV Alceste est furieux car il a trouvé une lettre qui montre la complaisance qu'a Celimène pour d'autres hommes, il lui demande donc de se justifier mais elle retourne la situation et il s'excuse. Alceste apprend qu'il a perdu son procès, il veut quitter la société des hommes. Acte V Alceste et Oronte demandent à Célimène de choisir entre eux. Philinte intervient et prouve que Célimène joue avec le cœur de ses amants, ce qui décide Oronte à partir. Une fois seul avec Célimène, Alceste lui demande de parler de ses sentiments mais elle refuse. Il lui propose de l'épouser à condition qu'elle quitte avec lui la société des hommes qu'il ne supporte plus. Elle ne peut pas se résoudre à cette condition, Alceste, après avoir fait la même proposition à Éliante - qui lui préfère Philinte - quitte donc Paris et se retire dans la solitude.

Les femmes savantes

Les femmes savantes

Les Femmes savantes est une comédie de caractère de Molière, en cinq actes et en vers, créée le 11 mars 1672 par la Troupe du Roy au Palais-Royal. La pièce raconte l'histoire d'une famille, où la mère (Philaminte), sa belle-sœur (Bélise) et l'aînée de ses deux filles (Armande) sont sous l'emprise d'un faux savant (Trissotin), qui les subjugue de ses poèmes et savoirs pédants mais s'intéresse plus à l'argent de la famille qu'à l'érudition des trois femmes. Cette situation désole le reste de la famille, à savoir le père (Chrysale), son frère (Ariste) et la cadette des filles (Henriette) ; mais ces derniers ne s'opposent pas frontalement aux « chimères » des autres femmes de la famille. Pendant longtemps, Clitandre a courtisé Armande, sœur d'Henriette, mais elle s'est toujours refusée à lui, lui préférant « les beaux feux de la philosophie ». Clitandre est alors devenu amoureux de Henriette, et tous deux veulent se marier. Dans ce but, ils vont devoir obtenir le soutien de la famille. Chrysale et Ariste sont favorables au mariage. Mais le reste de la famille, c'est-à-dire les trois « femmes savantes », s'y opposent. Philaminte veut qu'Henriette épouse Trissotin, pour asseoir son alliance avec la science et la philosophie. Cette volonté est appuyée par Bélise et Armande. Cette dernière exprime une certaine jalousie que sa sœur convole avec son ancien soupirant. Chrysale ne veut pas s'opposer fermement aux volontés de son épouse, et il semble que le mariage d'Henriette et Clitandre soit compromis, à l'avantage de Trissotin. Les deux amants tentent alors de s'opposer au philosophe mais aucun ne réussit, jusqu'à ce qu'Ariste parvienne à déjouer la duplicité de Trissotin ; Henriette peut alors se marier avec Clitandre.

MOLIERE Œuvres complètes Tome 3

MOLIERE Œuvres complètes Tome 3

L'ouvrage contient : Les Fâcheux. L'Escole des femmes. La Critique de l'Escole des femmes. La Précaution inutile, par Scarron. Zélinde ou la Véritable Critique de l'École des femmes, par Donneau de Visé. Le Portrait du peintre, par Boursault.

MOLIÈRE Œuvres complètes Tome 4

MOLIÈRE Œuvres complètes Tome 4

Cet ouvrage contient : L'Impromptu de Versailles. Le Mariage forcé. La Princesse d'Elide. Le Tartuffe ou l'Imposteur. La Vengeance des marquis Lettre sur les affaires du théâtre, par Donneau de Visé. Panégyrique de "l'École des femmes", par Robinet. L'Impromptu de l'Hôtel de Condé, par A. J. Montfleury. Les Amours de Calotin, par Chevalier. La Guerre comique, par Philippe de la Croi