Université pour tous de Bourgogne

Chalon-sur-Saône

Discours et conférences

JAURES Jean

Société

Le Monde Flammarion - 2010

JAURES Jean

Jean Jaurès est un homme politique français né à Castres (Tarn) le  et mort assassiné à Paris le . Orateur et parlementaire socialiste, il s'est notamment illustré par son pacifisme et son opposition au déclenchement de la Première Guerre mondiale.

Issu d'une famille de la bourgeoisie et brillant élève, il parviendra à l’École normale supérieure (ENS) et à l'agrégation de philosophie, avant de commencer une carrière politique comme député républicain. Dès 1885, année où il devient le plus jeune député de France, il prend le parti des ouvriers et propose un projet de retraites ouvrières en guise de « premier pas sur la voie de ce socialisme vers quoi tout nous achemine », et il se distinguera par son soutien pour le peuple, notamment durant la grande grève des mineurs de Carmaux. Il s'opposera aux « lois scélérates» et dénoncera avec véhémence la collusion des intérêts économiques avec la politique et la presse. Durant l'affaire Dreyfus, il prend la défense du capitaine et pointe l'antisémitisme dont celui-ci est victime. Le 18 avril 1904, il sort le premier numéro du quotidien L'Humanité, dont il est le fondateur et le directeur.

En 1905, il est un des rédacteurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. La même année, il participe à la création de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), dont il est l'un des acteurs principaux, unifiant ainsi le mouvement socialiste français. Ses positions réformistes lui valent toutefois l'opposition d'une partie de la gauche révolutionnaire.

Il consacre les dernières années de sa vie à empêcher, en vain, le déclenchement de la Première Guerre mondiale, et se lie aux autres partis de l'Internationale ouvrière, faisant planer la menace de grève générale au niveau européen. Ces positions pacifistes lui valent d'être assassiné par le nationalisteRaoul Villain à la veille du conflit. Cet événement contribue paradoxalement à entraîner le ralliement de la gauche à l'« Union sacrée ».

En 1924, sa dépouille est transférée au Panthéon.

Source : Wikipedia

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